Le tarot a-t-il été conçu pour contrôler l’esprit humain ? Hypothèse interdite

Le tarot est présenté comme un simple jeu de cartes médiéval devenu outil de divination. Pourtant, certaines recherches et traditions occultes suggèrent une vérité bien plus troublante : le tarot pourrait avoir été pensé dès son origine non seulement comme un support de voyance, mais aussi comme un instrument de conditionnement de l’esprit humain. Hypothèse dérangeante, souvent écartée, mais qui mérite d’être posée : et si le tarot avait été conçu pour influencer les consciences ?

Chaque lame du tarot porte un symbole, une image, une vibration. Ces 22 arcanes majeurs ne sont pas de simples illustrations : ils activent quelque chose en nous. L’Impératrice, le Diable, la Mort, l’Étoile… autant de figures qui frappent l’inconscient, réveillent des archétypes universels et suscitent des émotions profondes.

Ce langage symbolique agit au-delà du rationnel, comme si les cartes savaient dialoguer directement avec notre inconscient. Les psychologues modernes parlent « d’archétypes jungiens ». Mais dans l’ombre, certains chercheurs affirment que ce système n’a rien d’innocent : il aurait été conçu pour façonner la pensée, imposer une grille de lecture invisible à ceux qui s’y soumettent.

On ne le dit pas assez : les 22 arcanes majeurs correspondent aux 22 lettres de l’alphabet hébraïque, elles-mêmes reliées à des forces cosmiques, des planètes et des constellations. Le tarot est donc bien plus qu’un jeu : c’est une machine symbolique alignée sur le ciel, une clé pour relier l’homme aux astres.

Mais posons la question interdite : qui a décidé de cette correspondance ? Était-ce pour éveiller la conscience humaine… ou au contraire pour la guider subtilement, pour canaliser les pensées vers des chemins déjà tracés ? L’astrologie, la numérologie et la kabbale se retrouvent toutes enchâssées dans ce système. Était-ce un hasard, ou un plan occulte destiné à orienter l’humanité entière ?

Dans les cercles fermés de certaines sociétés secrètes, le tarot était réservé aux initiés. On disait qu’il détenait le « code de l’univers ». Mais si ce code peut révéler la vérité, il peut aussi être utilisé pour manipuler. Certains affirment que les symboles du tarot auraient été calibrés pour provoquer des réactions précises : peur, espoir, soumission, révélation.

N’est-il pas troublant de constater que les cartes utilisées pour guider l’esprit peuvent aussi l’enfermer dans un scénario déjà écrit ? Et si les puissants de l’Histoire avaient utilisé le tarot comme un outil de contrôle mental collectif, bien avant l’invention des médias modernes ?

Le grand paradoxe est là : le tarot peut libérer comme il peut emprisonner. Entre les mains d’un voyant intègre, il révèle les chemins possibles, éclaire l’inconscient et redonne du pouvoir au consultant. Mais utilisé par ceux qui veulent dominer, il peut devenir une prison symbolique, un moyen subtil de diriger les pensées et de modeler les croyances.

C’est peut-être pour cette raison que les autorités spirituelles et politiques ont toujours cherché à contrôler son usage. Car un peuple qui maîtrise les symboles est un peuple qui échappe à la manipulation. À l’inverse, un peuple guidé par des symboles imposés avance sur une route invisible, persuadé de choisir, alors que tout était prévu d’avance.