Pourquoi il n’y a que 22 arcanes majeurs dans un tarot ? Ce que l’on vous a toujours caché

Chaque jeu de tarot que vous touchez, chaque tirage que vous faites, repose sur un chiffre sacré : 22 arcanes majeurs.

Et tout semble parfaitement logique. 22 chemins. 22 leçons. 22 symboles de l’âme.

Mais avez-vous déjà demandé :
Pourquoi 22 ?
Pourquoi pas 21 ? Ou 24 ? Ou 33, chiffre maçonnique ?
Et surtout… qu’a-t-on retiré pour que le tarot soit “complet” avec seulement 22 cartes majeures ?

Et si cette structure “officielle” du tarot était le résultat d’un effacement volontaire ?
Et si des arcanes avaient été supprimés, cachés ou interdits, car trop puissants… ou trop dérangeants ?

La version que l’on enseigne est celle-ci :
Les 22 arcanes majeurs correspondent aux étapes d’un chemin initiatique.
Du Mat (l’errance) au Monde (l’accomplissement), en passant par les grandes figures archétypales (la Papesse, l’Ermite, la Mort…).

Mais cette version « complète » apparaît dans les jeux postérieurs au XVe siècle. Avant cela :

• Des tarots anciens comme ceux de Visconti-Sforza avaient des cartes sans numérotation.
• D’autres jeux n’avaient pas les mêmes noms ni la même structure.
• Des archives font état de versions contenant 24, 26, voire 28 cartes “majeures”.

Alors… que s’est-il passé ?

Plusieurs traditions orales (non reconnues par les cercles officiels) affirment qu’au moins deux arcanes majeurs ont été supprimés des tarots au moment de leur diffusion massive en Europe chrétienne.

Ces arcanes portaient des noms comme :

• L’Enchaîné : une carte représentant l’homme prisonnier de ses croyances spirituelles — trop subversif à l’époque de l’Inquisition.
• L’Arcane du Souffle : une carte sans image, blanche, censée représenter la voix du destin pur, que seul le voyant pouvait « voir ». Jugée trop abstraite, donc dangereuse.

Ces cartes auraient été bannies volontairement, pour empêcher la transmission d’un savoir non clérical, non rationnel, non contrôlable.

Le chiffre 22 est sacré, oui.

C’est le nombre de lettres de l’alphabet hébraïque. Il est utilisé dans la Kabbale, dans les chemins de l’Arbre de Vie.

Mais c’est aussi un cadre parfait pour créer une structure… fermée.

Et fermer, c’est toujours le premier pas pour contrôler.

Certaines écoles occultes, notamment liées à des ordres ésotériques post-templiers ou rosicruciens, auraient contribué à figer le tarot dans une forme canonique, afin de :

• masquer certaines vérités,
• simplifier le contenu à transmettre au « profane »,
• et réserver les cartes manquantes aux seuls initiés du “second cercle”.

Si vous observez bien :

• Le Mat n’a pas de numéro. Et si c’était une carte « hors-système » ?
• La Papesse contient des symboles cachés (rouleau, croissant de lune, rideau), évoquant une connaissance retirée de la vue du monde.
• Le Bateleur a sur sa table plus d’objets que de cartes dans le jeu. Est-ce un message voilé ?

Des tarologues avancent que le tarot de Marseille contient volontairement des trous symboliques, des zones d’ombre prévues pour être remplies par l’imaginaire de l’initié.

Et si ces « vides » étaient en fait la trace des arcanes effacés ?

Et si on vous donnait un outil spirituel puissant, mais tronqué ?
Et si le tarot, tel qu’on le connaît, était une carte… avec des pièces manquantes ?
Et si la totalité du voyage initiatique nécessitait ces cartes interdites, désormais réservées à une poignée de gardiens silencieux ?

Vous avez appris à lire 22 étapes.
Mais il en existe peut-être une 23ᵉ. Une carte qu’on ne peut pas imprimer, qu’on ne peut pas vendre.
Une carte qu’on ne veut pas que vous tiriez.