L’année du lièvre de métal touche à sa fin. Bientôt s’ouvrira celle du dragon d’eau. C’est en tout cas ce que nous annoncent les médias spécialisés. Pour les néophytes, c’est incompréhensible, et vaguement inquiétant. Pour tous ceux qui sont familiarisés avec l’ésotérisme, ces dénominations mystérieuses ne font que réclamer quelques éclaircissements. De quoi s’agit-il ? De quel monde sortent ces êtres fabuleux ? De l’astrologie chinoise bien sûr.
Il n’est plus besoin de présenter l’astrologie, science millénaire qui, depuis toujours, propose aux hommes une approche supérieure et cohérente de leur destinée, liée aux mouvements des planètes.
L’astrologie est universelle. Les cultures les plus anciennes, sur tous les continents, en ont élaboré les règles, qui diffèrent parfois en fonction des sensibilités à la fois ethniques et historiques, mais qui toutes rapprochent l’homme du ciel.
En Europe, sa version la plus connue est sans conteste le Zodiaque. Mais celui-ci est concurrencé par l’astrologie chinoise. Concurrencé ! Quel mot stupide qui ne devrait trouver sa place que dans les statistiques. Le Zodiaque est complété par l’astrologie chinoise qui lui apporte toutes les subtilités du Yin et du Yang et prend en compte l’influence des cinq éléments fondamentaux de l’univers : le métal, l’eau, le bois, le feu et la terre.
C’est ainsi que les douze signes chinois sont cinq fois nuancés. Le lièvre, signe de la fécondité et de la pérennité des générations, était « de métal » et le dragon qui nous accompagnera à compter du 23 janvier 2012 sera un dragon d’eau.
Quelle différence avec le dragon tel qu’il est défini globalement, et quelles incidences pour nous ?
Le dragon est le signe de l’énergie, de la volonté, de la confiance en soi et de la chance. C’est un battant et un vainqueur.
Dans sa nuance, le dragon d’eau est moins impatient et sa pugnacité se tempère de bienveillance. Doté d’une intelligence certaine, il est conscient des mérites de la coopération, tout comme il sait attendre le résultat des efforts communs sans s’énerver et sans se décourager. Et même s’il souffre d’une légère tendance à se disperser, il sait faire le tri entre ses priorités. Il pratique volontiers l’humour, quand cela ne nuit pas à la gravité de la situation, et son éloquence lui permet de ne pas recourir à d’autres armes plus… radicales. Il paraît ainsi capable d’apporter une réponse aux interrogations de notre société, qui se font à l’heure actuelle de plus en plus angoissées. Qu’il s’agisse de crise financière, de changements climatiques ou de conflits sociaux, culturels et religieux, notre horizon est sombre.
Le dragon d’eau peut-il donc nous aider à mener notre combat face au spectre de la faillite et de la guerre, voire de l’apocalypse, sans amertume et sans haine, sans rien détruire ? Peut-il nous donner les moyens d’obtenir une victoire contre l’adversité, due seulement à notre capacité à conjuguer nos efforts ?
Ce n’est pas seulement un espoir, c’est une évidence. Car le monde n’est pas fait d’une pièce. Il est la conjugaison des deux principes de vie essentiels, le Yin et le Yang. Et il est soumis aux influences des éléments de la Terre et du ciel. Isolé et armé de son seul orgueil, l’Homme ne peut que se débattre dans des catastrophes qu’il aura lui-même créées.
Mais s’il accepte de s’imprégner de l’influence du dragon d’eau et des enseignements qu’il nous apporte, notre horizon peut s’éclaircir. La sagesse, qui est la solution ultime de nos problèmes, ne peut naître que dans l’acceptation de l’ordre des choses, la patience et la tolérance, la solidarité et une volonté toujours renouvelée de progresser en commun. Des qualités remarquables qui sont l’apanage du dragon d’eau.
Fiche N°6 - Texte réalisé par Christine Verdier - Mise en ligne le 08/11/2011
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