Ce que l’on appelle « VOYAGE ASTRAL » est aussi nommé décorporation ou expérience hors du corps. Cela n’a donc rien à voir avec le tourisme, ni avec les missions dans l’espace. En fait, le voyage astral relève d’une tout autre approche de notre vie et, surtout, de notre substance. Nous ne sommes pas qu’un corps physique. Depuis des millénaires les Hommes croient en l’existence d’une âme ou d’une entité spirituelle, quel que soit le nom qu’on lui donne. Mais cette notion n’est sans doute pas suffisamment représentative de tout ce qui constitue notre être véritable.
Les religions et les philosophies orientales considèrent ainsi que nous avons sept corps (ou encore qu’il existe sept plans). Le premier est le corps physique, le second le corps éthérique, ou force vitale, le troisième le corps astral, lié aux émotions et aux rêves. Les plans suivants, de plus en plus subtils, amènent progressivement à la notion du divin.
Le voyage astral correspond à une séparation momentanée entre notre corps physique et notre corps astral. Mais il n’est pas obligatoire de connaître les enseignements du Bouddhisme ou du Taoïsme pour en faire l’expérience. Le voyage astral peut se produire pendant une séance de méditation, lors d’une transe et surtout quand la mort nous frôle. Ceux qui l’ont vécu témoignent qu’ils s’étaient alors séparés de leur corps pendant quelques instants. Ernest Hemingway lui-même a relaté pendant la guerre que lorsqu’il avait été blessé par un éclat d’obus, il avait senti qu’il sortait de son corps « comme un mouchoir hors d’une poche »
Ceux-là reviennent souvent de ce « voyage » avec un intérêt accru pour tout ce qui dépasse nos perceptions habituelles, et le sentiment que la mort n’est pas forcément effrayante. N’allez pas croire cependant que la notion de voyage astral est réservée à l’Orient, à l’ésotérisme ou aux « near death expériences ». Le christianisme est lui aussi riche en récits de ce genre, avec une différence : il s’agit plutôt de bilocation. Le second corps, dissocié du premier, est dans ces cas-là visible et audible par des tiers, ce qui ne se produit pas dans le cadre d’un voyage astral classique.
Ce qui est remarquable, c’est que ces manifestations de dissociation n’ont été reconnues que pour des personnes qui ont par la suite été canonisées. Remarquable aussi que les Saints soient la plupart du temps représentés avec, autour de la tête, une aura de lumière qui évoque l’aura du corps éthérique ! Le lien entre des croyances humaines apparemment très différentes est ainsi indubitable. Le voyage astral est d’ailleurs aussi un phénomène reconnu par le chamanisme.
Est-il dangereux ? Les avis divergent. Il est certain que le provoquer par l’absorption de drogues hallucinogènes est formellement déconseillé. Les adeptes de la Wicca considèrent également qu’il rend possible la rencontre avec des entités (une faune astrale) dont certaines sont négatives. Pourtant ceux qui reviennent des frontières de la mort évoquent plutôt des « êtres de lumière ». Quoi qu’il en soit, le voyage astral est une expérience extraordinaire, qu’il est même possible de provoquer.
Relaxez-vous, évacuez tout ce qui parasite votre mental, concentrez-vous longuement sur vos sensations. Si alors vous entendez des sons improbables, comme des rires, des cloches ou des appels, si vous sentez qu’une énergie inhabituelle vous envahit, comme un courant électrique, si vous perdez votre pesanteur normale, vous êtes peut-être prêt à vivre ce qui relève pour beaucoup de l’impossible !
Le voyage astral est attesté. Il a d’ailleurs fait l’objet de très nombreux ouvrages. Pourtant, la communauté scientifique en conteste toujours la réalité et le considère comme le résultat d’un dysfonctionnement neurologique. Mais comment peut-on récuser autant de témoignages, issus de cultures aussi différentes et qui ont souvent été corroborés par des témoins extérieurs ?
Comment peut-on nier que nous ne sommes pas seulement un corps physique ?
Christine Verdier
Ils soutiennent Contact voyance: Lunemystique.com / Horoscope du jour / Tarot divinatoire
